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Recherche action pour un développement durable des territoires (I)

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Ces exposés incluaient des réflexions sur les problèmes de partenariat entre la recherche universitaire, les entreprises et les institutions territoriales, et abordaient également les notions de réconciliation entre les critères académiques (universitaires) et leur pertinence pour des territoires locaux dans une collaboration participative.

Après un Master en entreprenariat des projets socio-économiques à Lyon 2, Benoît Mougenot (doctorant au laboratoire REEDS) réalise une thèse sur « L'économie de fonctionnalité, un modèle au service des territoires ». L’économie de fonctionnalité est définie initialement comme l’optimisation de l'utilisation de la fonction des biens et des services, permettant de créer une valeur d'usage qui dure le plus longtemps possible, tout en consommant le moins de ressources matérielles et d'énergie possible. L’exemple d’entreprise le plus connu reste celui de la société Xerox qui est passé du marché de la vente de photocopieurs à celui d’une vente de la fonction copie. Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin dans la réflexion, en proposant désormais des solutions systémiques qui intègrent davantage producteurs et usagers. Son terrain de recherche porte sur le territoire du Sud Yvelines, composé à 80 % de forêt et de terres agricoles, une question essentielle se pose pour les prochaines années : comment préserver la biodiversité tout en assurant le développement de ce territoire ? La réalisation prochaine de livings labs (laboratoires des nouveaux usages) pour développer des services numériques innovants pour les entreprises et les particuliers, sur des enjeux de mobilité par exemple, semble une bonne opportunité. Sa réflexion s'oriente donc vers une analyse dynamique de l'innovation au sein de ce territoire. Ainsi, la recherche d’un découplage entre création de valeur et consommation de ressources impose de repenser de manière concertée l’évaluation de la performance, pour cela il fera appel à la matrice de délibération multi-critères et multi-acteurs proposé par le laboratoire REEDS.

Après un Master « Médiation des connaissances environnementales : Partenariat pour le Développement Durable » à l’UVSQ,  Nabil Touili (doctorant au laboratoire REEDS) réalise une thèse « La résilience pour la gestion des risques côtiers ». Il aborde trois grands thèmes :

  • l'évaluation des risques,
  • la stratégie des réponses,
  • l'élaboration d'un portefeuille d'options autour du concept de résilience en matière de risques côtier.

Son terrain de recherche est l'estuaire de la Gironde (33) qui est une zone de forte activité économique et industrielle avec, entre autre, la centrale nucléaire du Blayais. Le travail consiste, principalement, à développer un portfolio d'options renforçant la résilience à travers les outils existants en réduisant les externalités négatives et l’inégalité des réponses.

Après un Master en Ingénierie et Management de l’Environnement et du Développement Durable (IMEDD, Université de Technologie de Troyes, Yoann Verger (Doctorant au Laboratoire REEDS),  réalise une thèse sur « La transition écologique et l'économie stationnaire avec la question de l’intégration des bio-raffineries ». Concernant la transition écologique, se pose la question de la fin des ressources fossiles bons marchés. Il faut donc viser à une transition écologique et un passage vers une bio économie, en privilégiant l’utilisation de ressources renouvelables. Il s'appuie sur les travaux de H.E. Daly concernant l’économie stationnaire pour définir ce que serait cette nouvelle manière de produire et de consommer. Plus précisément, il étudie le cas des bio-raffineries mais en ne s'intéressant qu'à celles qui utilisent des déchets de biomasse sur un petit territoire (département au maximum). Avec deux questions centrales :

  • ces bio-raffineries permettront-elles l'autonomie énergétique ou une dynamisation du territoire ?
  • Et quelles sont les meilleures éco-innovations pour gérer les flux de biomasse sur un territoire ?

La thèse de Yoann Verger est financée par la KIC Climat qui est un programme développé par l’Institut Européen de Technologie dont le but est de former de nouvelles générations d’entrepreneurs et d’innovateurs dans le domaine de la lutte et l’adaptation aux changements climatiques. 

Idrissa Kane, est diplômé d’une maîtrise en Géographie, et d’un double Master (« GIDEL - Gestion Intégrée et Développement durable des Espaces Littoraux » à l’UCAD au Sénégal et « Médiation des connaissances environnementales) à l’UVSQ ». Sous la direction du Pr Jean Paul VANDERLINDEN (UVSQ), sa thèse sur « La résilience aux changements climatiques, quelles stratégies innovantes et résilientes pour les zones côtières » est déclinée en trois enjeux :

  • l'expertise scientifique de l’ingénierie côtière et les conflits de représentation du risque,
  • la généalogie de la résilience,
  • le déploiement des concepts de résilience.

Borislav Antonov est diplômé de l’INSEEC Paris, International Business Strategy. En janvier 2013, sous la direction du Pr. Martin O’Connor (directeur REEDS), il commencera sa thèse sur « Les outils d'aide à la délibération de solutions de mobilité pour les collectivités ». La méthodologie s’appuiera sur les outils d’aide à la délibération propres à son laboratoire, en complément des théories de la transition et de la valeur partagée.

Le partenaire de REEDS sur ce projet est l’institut VéDéCoM (Institut du Véhicule Décarboné Communicant et sa Mobilité). VéDéCoM réfléchit aux utilisations des véhicules électriques, à la délégation de conduite (personnes handicapées) et aux connectivités liées aux nouveaux usages de l'automobile : auto partage, covoiturage, voitures en libre-service.

 

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Article écrit par Franck Le Naourese - étudiant en Master 2 « Médiation des connaissances environnementales » à l’UVSQ.

 

updated date
26/11/2012